Pete Hegseth, choisi par Trump pour le Pentagone, accusé d’agression sexuelle en 2017
Le Journal de Montréal
Le présentateur de Fox News Pete Hegseth, choisi mardi par Donald Trump pour prendre la tête du ministère américain de la Défense, a été accusé en 2017 d’agression sexuelle, selon la police.
• À lire aussi: L’Iran dément «catégoriquement» toute rencontre entre Musk et un diplomate iranien
• À lire aussi: L’arrivée du vaccinosceptique Robert F. Kennedy fils à la Santé aux États-Unis plombe les pharmaceutiques
Aucune plainte n’avait été déposée dans cette affaire, qui a cependant ébranlé l’équipe de transition du président élu lorsqu’elle l’a apprise par voie de presse, a rapporté Vanity Fair.
Au point de réexaminer la décision surprise de nommer l’ancien militaire de 44 ans à la tête du Pentagone, selon le magazine. Ce présentateur sur la chaîne préférée des conservateurs américains serait chargé de diriger la première force militaire au monde malgré son absence d’expérience dans la gestion de grandes organisations.
La police de Monterey, en Californie (ouest), a confirmé jeudi avoir enquêté en octobre 2017 sur «une agression sexuelle présumée» dans un hôtel, impliquant Pete Hegseth. Des contusions étaient visibles sur la cuisse droite de la victime présumée, a précisé la police.
L’avocat de Pete Hegseth, Timothy Parlatore, a déclaré à Vanity Fair que cette accusation avait «déjà fait l’objet d’une enquête par la police de Monterey» et que celle-ci n’avait «trouvé aucune preuve».
Le directeur de la communication de l’équipe de campagne de Donald Trump, Steven Cheung, a indiqué que le présentateur avait «vigoureusement démenti toutes les accusations». «Aucune plainte n’a été déposée», a ajouté le futur directeur de la communication de la Maison-Blanche, affirmant «avoir hâte que sa nomination soit confirmée» par le Sénat.
Le choix de Donald Trump de nommer cette figure de la télévision à la tête d’un ministère comptant 3,4 millions de soldats et d’employés civils et un budget faramineux de plus de 850 milliards de dollars annuels a défrayé la chronique à Washington, et les débats au Sénat sur sa confirmation s’annoncent houleux malgré la majorité républicaine au Congrès.