Le Hamas, «prêt» à un cessez-le-feu à Gaza, appelle Trump à «faire pression» sur Israël
Le Journal de Montréal
Le Hamas s’est dit «prêt» à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et a appelé Donald Trump à «faire pression» sur Israël qui a mené de nouveaux bombardements vendredi sur le territoire palestinien dévasté par plus d’un an de guerre.
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Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque d’une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien, les initiatives diplomatiques n’ont pas abouti à un cessez-le-feu, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de bloquer tout accord.
Les opérations militaires israéliennes ont plongé le territoire palestinien dans une grave crise humanitaire et le conflit s’est propagé au Proche-Orient, Israël combattant aussi le mouvement pro-iranien Hezbollah au Liban, qui a ouvert un front contre lui en soutien au Hamas, durement affaibli.
«Le Hamas est prêt à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza au cas où une proposition de cessez-le-feu [serait] présentée et à condition [qu’Israël la] respecte», a assuré à l’AFP un membre de son bureau politique, Bassem Naïm, en désirant que «l’administration américaine et Trump» fassent «pression sur le gouvernement israélien pour arrêter l’agression» à Gaza.
La récente élection de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait insuffler une nouvelle dynamique au conflit, le républicain ayant promis de ramener la paix dans la région.
La proposition du Hamas intervient aussi près d’une semaine après que le Qatar eut annoncé la suspension de son rôle de médiateur dans la guerre, exhortant toutes les parties à faire preuve de «sérieux».
M. Naïm a réaffirmé que le Hamas souhaitait un «accord sérieux pour un échange de prisonniers», à savoir des prisonniers palestiniens détenus par Israël contre des otages emmenés le 7 octobre 2023 à Gaza.
Lors de l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP reposant sur les données officielles israéliennes incluant les otages tués ou morts en captivité, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 97 restent en otage à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.