Son beau-père Guy Cloutier, sa femme Véro et son arrogance: Louis Morissette va tout raconter dans son nouveau spectacle d'humour
Le Journal de Montréal
«Ce que mon milieu va penser de mon retour, je ne peux pas dire que je m’en sacre. Je ne veux pas faire un show poche.» Pour l’année de ses 50 ans – qu’il vient de fêter le 19 juillet –, Louis Morissette a décidé de revenir au stand-up. Dans ce spectacle solo, écrit en collaboration avec François Avard, l’humoriste, devenu producteur, prend le pari de «l’authenticité à 100%». «Je dis tout», lance celui qui parle sur scène de son côté arrogant et de sa femme, Véro, mais aussi du scandale qui a éclaboussé sa famille avec son beau-père Guy Cloutier.
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Inspiré par le spectacle 700 Sundays, de Billy Crystal, Louis Morissette a décidé d’écrire sur son parcours de vie et de carrière. «Cela coïncidait avec la postpandémie, qui amenait des questionnements», dit-il, rencontré dans les bureaux de sa compagnie, Groupe KO. J’arrive à 50 ans, je sens que je suis moins téflon, moins béton. Je suis un peu plus usé par quelques controverses et plusieurs années à rouler dans le tapis.»
Dans ce spectacle, Louis Morissette parle bien sûr de sa femme, Véronique Cloutier, qui partage sa vie depuis plus de 20 ans. «Je ne peux pas parler de mes enfants et de ma vie sans parler d’elle. On est mariés ensemble, on travaille ensemble, on a traversé des tempêtes ensemble. C’est sûr qu’elle est présente.»
«L’histoire de Guy a tout changé»
Parlant de tempête, la plus grosse qu’il a vécue est sans contredit celle touchant son beau-père, Guy Cloutier, qui a été incarcéré en 2005 pour avoir abusé sexuellement de Nathalie Simard. Louis Morissette n’a pas voulu ignorer ce scandale dans son spectacle. Il va même jusqu’à dire que cet événement a tracé la suite de sa carrière.
«Tout ce qui est arrivé dans la famille de Véro, comment on l’a vécu, j’en parle parce que ç’a défini aussi beaucoup une partie de ma carrière, puis de comment on allait gérer nos affaires, Véro et moi. L’histoire de Guy a tout changé du jour au lendemain. Ç’a été triste pour plein de gens, à plein de niveaux. C’était horrible, en fait. Mais peut-être qu’aujourd’hui, je ne serais pas là [chez KO]. Peut-être que je n’aurais pas ça. À un moment donné, il y a des affaires, des coups de poing dans le ventre qui donnent de belles choses.»
«Le destin est parfois difficile à prédire, poursuit-il. Je n'aurais jamais écrit mon histoire en sortant de l'École de l'humour. Je n'aurais jamais pu tracer le portrait que j'ai aujourd'hui. Mais il y a des beaux côtés et il y a eu des côtés tough [difficiles]. On va parler des deux [dans le spectacle]. [...] Je pense que ça peut être drôle, même dans le tough. En fait, je te confirme que c'est drôle même dans le tough. Mais il faut que ce soit dans l'authenticité, dans la vérité. »
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