Mathieu Dufour aux premières loges pour l'élection américaine
Le Journal de Montréal
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Mathieu Dufour s’est installé «pour le plaisir» à New York à la mi-septembre et il y sera jusqu’à la fin du mois. Quand il a décidé d’aller passer l’automne en vacances dans la métropole américaine – un rêve qu’il avait depuis des années –, l’humoriste n’a pas du tout pensé qu’il allait vivre pleinement l’élection américaine le soir du 5 novembre.
«Ce n’est pas vraiment dans mes intérêts, reconnaît-il. Ce sont mes amis qui m’ont dit que ce serait intense.»
«L’ambiance était vraiment bizarre»
Dans les dernières semaines, il a rencontré des Américains qui lui ont expliqué leur réalité et comment fonctionnait le pays. À quelques heures de la fermeture du scrutin, comment était l’ambiance à New York?
«Je suis allé courir tantôt et je regardais la couverture live sur Fox, dit-il. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je ne sais pas si la ville va virer à l’envers. [...] La seule fois où j’ai vu une grosse différence, c’est quand je suis passé devant le Madison Square Garden le soir où Trump a fait son rassemblement. L’ambiance autour était vraiment bizarre. Tout le monde criait, il y avait beaucoup de sécurité, beaucoup de police. J’ai changé de rue.»
Pour suivre le déroulement des résultats, l’humoriste pensait aller regarder ça chez des nouveaux amis new-yorkais qui encouragent Kamala Harris. «Ils ont peut-être une soirée, mais je ne sais pas encore. Je n’ai pas vraiment de plan.»
Des inconnus chantent Noël
Peu importe l’issue de l’élection, Mathieu Dufour reviendra au Québec le 28 novembre. Deux semaines plus tard, le 15 décembre, il présentera le spectacle La chorale de Mathieu Dufour, à l’Église unie Saint-James, au centre-ville de Montréal.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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