Dévoilement à «Chanteurs masqués»: on sait enfin qui se trouvait dans le Rhino
Le Journal de Montréal
Le Rhino a causé la surprise générale au moment de dévoiler de son identité, dimanche soir, à l’émission Chanteurs masqués.
«Jusqu’au dévoilement, mes propres parents ne savaient pas qui j’étais», a raconté son personnificateur, le rockeur Jonas Tomalty.
«Ce sont les deux seules personnes à l’extérieur de ma femme et de mon gérant qui savaient que j’avais fait l’émission et ils ne m’ont jamais reconnu», a-t-il dit en riant, fier de son coup.
Le rockeur au cœur tendre, qui reviendra sur disque en janvier prochain avec son groupe Jonas & the Jaguar Moon, s’était mis au défi, tout au long de cette aventure, de chanter avec une voix qui ne ressemble pas à la sienne.
«J’ai chanté avec ma voix de tête. C’était vraiment tout un défi technique pour moi de ne pas chanter dans ma voix naturelle», a souligné le chanteur lors d’une entrevue avec l’Agence QMI.
«Je sais que ma voix est facilement reconnaissable, même lorsque je ne fais que parler. Il y avait des notes que je me disais qu’elles sonneraient mieux si je les faisais comme moi, mais je savais que le moment où je les ferais comme moi, j’allais tout de suite être démasqué», a-t-il poursuivi, affirmant qu’il conserverait des souvenirs indélébiles de son passage à l’émission.
Pour sa dernière prestation dans la peau du Rhino, Jonas a interprété la dansante chanson Grace Kelly de Mika. Ce n’était cependant pas suffisant pour battre les performances tout en puissance du Cygne (We're Not Gonna Take It des Twisted Sisters), de Betty Beth (Je voudrais voir New York, de Daniel Lavoie) et du Zèbre (I surrender).
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.