Le fils d’Herby Moreau s’exprime pour la première fois au sujet du décès de son père
Le Journal de Montréal
Le fils d’Herby Moreau s’est exprimé pour la première fois au sujet de la mort de son papa en publiant, mercredi soir, sur Instagram, un court hommage. Aucun autre membre de la famille immédiate n’avait encore commenté la disparition du chasseur d’étoiles de 56 ans.
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«Merci pour vos condoléances. J’aimerais honorer mon père comme homme important pour la culture, mais surtout pour l’homme qu’il était dans ses relations interpersonnelles de tous les jours», écrit le jeune homme.
«J’aimerais qu’on se souvienne de mon père comme le petit garçon innocent d’origine haïtienne de 5 ans qui arrive à Montréal sur Côte-des-Neiges, mais aussi comme l’homme accompli de 56 ans qu’il était récemment», a-t-il ajouté.
Plusieurs artistes, qui rendent hommage à l’ancien animateur depuis l’annonce de son décès le 3 novembre, ont souligné la beauté de la relation d’Herby Moreau avec son fils.
«Le sourire de mon fils Julien qui fait un retour en enfance après avoir retrouvé son sandwich préféré chez Olive et Gourmando n’a pas de prix», avait publié Herby Moreau en mars dernier sur Instagram, sous un montage photo de Julien enfant et aujourd’hui au seuil de la vingtaine.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.