Selon ce scientifique, l’intelligence artificielle sera dans 100 ou 200 ans assez avancée pour nous éliminer
Le Journal de Montréal
Le radioastronome anglais Michael Garrett de l’université de Manchester bouscule le monde scientifique avec sa thèse sur l’intelligence artificielle (IA) qui menacerait l’humanité dans plus ou moins 200 années et qui s’appuie sur l’hypothèse du Grand Filtre et sur le paradoxe de Fermi pour expliquer pourquoi notre civilisation n’a découvert aucune trace de civilisations extraterrestres.
Qu’est-ce que le paradoxe de Fermi ?
Selon le physicien italien Enrico Fermi, celui-ci se demande pourquoi l’Humanité n’a, jusqu’à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres, alors que le Soleil est plus jeune que beaucoup d’étoiles situées dans notre galaxie.
Selon Fermi, des civilisations plus avancées auraient dû apparaître parmi les systèmes planétaires plus âgés et laisser des traces visibles depuis la Terre, telles que des ondes radio. Le paradoxe de Fermi peut s’énoncer sous la forme d’une question : «S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc?»
Qu’est-ce que le grand filtre ?
Le «grand filtre», lui, a été défini en 1998 par Robin Hanson comme une suite de barrières qui nuit à l’émergence d’une civilisation extraterrestre durable dans le temps — des barrières ou filtres qui expliqueraient qu’aucune civilisation extraterrestre, ni même la trace de celle-ci n’ont été détectées dans l’univers observable.
De grands filtres, nous en connaissons plusieurs : guerre nucléaire massive, astéroïdes, pandémies, extinction climatique, etc. Tous des événements qui nuiraient à une civilisation avancée vers un développement multiplanétaire. Par exemple, si nous arrivions à coloniser Mars, alors le risque serait grandement diminué.
Combien de temps faudra-t-il à l’IA pour nous anéantir?
L’IA peut et pourra accomplir des tâches qu’on ne croyait pas auparavant que les ordinateurs pouvaient faire. Si cette trajectoire conduit à ce que l’on appelle l’intelligence artificielle générale (IAG) — une distinction clé qui signifie un algorithme capable de raisonner et de synthétiser des idées d’une manière véritablement humaine combinée à une incroyable puissance de calcul — nous pourrions vraiment être dans le pétrin.
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