
Jusepe de Ribera - Un virtuose toujours d’actualité
Le Journal de Montréal
Pour découvrir et explorer l’exceptionnelle exposition des œuvres de Jusepe de Ribera, artiste espagnol ayant vécu en Italie de 1591 à 1652, il faut reculer dans le temps et se plonger dans l’époque d’un art figuratif qui idéalise les individus représentés.
Pour la première fois en France, provenant de partout dans le monde, plus d’une centaine d’œuvres sont regroupées sous un même toit afin de montrer l’ensemble de la carrière de Ribera. D’autant que certaines découvertes ont été faites dans les années 2002 et ont permis d’établir avec certitude qu’il était bien l’auteur d’œuvres non attribuées, donc dites anonymes.
Ces œuvres nouvellement identifiées font partie de l’exposition et sont présentées au public pour la première fois.
Talentueux, Ribera se fait remarquer dès l’âge de 15 ans, car il réalise en peu de temps des croquis d’une grande intensité. Déjà, il est reconnu et, comme c’était le cas au XVIe siècle, particulièrement en Italie, les aristocrates prestigieux et le clergé lui font des commandes.
Or, son travail se distingue de l’école d’art alors en vigueur. En résumé, à l’époque, la peinture classique représentait de manière idéale les saints personnages. Ils étaient physiquement beaux, avec des corps nus aux formes douces et sensuelles.
Ribera se dégage immédiatement de cette tendance en voulant illustrer le vrai, le réel, et surtout en donnant une nouvelle place au peuple qu’il prend plutôt comme modèle.
Il utilisera une technique de contrastes saisissants qui mettra en valeur la chair marquée par le temps et le labeur. Dans des positions théâtrales et dramatiques, il peint des personnages qui se tordent, comme mus par une force intérieure qu’ils ne peuvent contrôler.
La technique de peinture utilisée par Ribera est d’une virtuosité et d’un réalisme exceptionnels.

C’était en 1997. À la demande des consommateurs, Acura Canada avait choisi de lancer une version endimanchée de la Civic (la 1.6 EL) : plus accessible et plus distinctive que la populaire compacte de Honda. Cette voiture a connu un grand succès chez nous, bien que les Américains n’y croyaient guère. Or, après deux générations de la EL et après la CSX (qui leur a succédé), nos voisins du Sud ont mordu à l’hameçon.