
Après l'incident DeepSeek, Nvidia veut montrer qu'il est toujours le moteur de l'intelligence artificielle
Le Journal de Montréal
Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a ouvert mardi la conférence annuelle de son groupe, le géant des puces d’intelligence artificielle (IA), l’occasion de célébrer son succès fulgurant au-delà de l’incident DeepSeek, la start-up chinoise qui a remis en question l’importance de la firme américaine.
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« L’année dernière c’était comme un concert de rock, les gens parlaient du Woodstock de l’IA », a lancé Jensen Huang au public du SAP Center de San Jose (Silicon Valley), qui accueille en temps normal des matches de hockey et des concerts.
« Cette année, nous sommes le "Super Bowl de l’IA". Avec une différence: tout le monde gagne à ce Super Bowl ! », a-t-il ajouté, en référence à la finale du championnat de football américain NFL.
Depuis le succès de ChatGPT (OpenAI) fin 2022, Nvidia vit un conte de fées.
Ses coûteuses cartes graphiques (GPU), déjà centrales dans l’industrie des jeux vidéo, sont devenues incontournables pour toutes les entreprises qui entraînent des modèles d’IA générative.

C’était en 1997. À la demande des consommateurs, Acura Canada avait choisi de lancer une version endimanchée de la Civic (la 1.6 EL) : plus accessible et plus distinctive que la populaire compacte de Honda. Cette voiture a connu un grand succès chez nous, bien que les Américains n’y croyaient guère. Or, après deux générations de la EL et après la CSX (qui leur a succédé), nos voisins du Sud ont mordu à l’hameçon.