
En vidéo : l’Autopilote de Tesla se fait jouer des tours lors d’un drôle de test
Le Journal de Montréal
Le système de conduite assistée Autopilote de Tesla, qui se fie maintenant exclusivement à des caméras et permet au mieux une conduite autonome de niveau 2, vient de démontrer ses limites dans une vidéo qui est en train de devenir virale sur le web.
L’ancien ingénieur de la NASA Mark Rober, qui a déjà travaillé chez Apple pour son projet de voiture et qui vulgarise aujourd’hui des concepts scientifiques via son entreprise CrunchLabs, a publié sur sa chaîne YouTube les résultats d’une expérience menée avec un Tesla Model Y, d’une part, et un Lexus RX muni spécialement pour l’occasion d’un lidar (en gros, une sorte de radar utilisant un laser), d’autre part.
Le Model Y en question, avec le système Autopilote activé, a bien réussi à détecter et à éviter une collision avec un mannequin en guise de piéton lorsque ce dernier était immobile, en mouvement ou placé devant des lumières aveuglantes, mais pas lorsque du brouillard ou de la forte pluie gênait la visibilité.
Gardant le meilleur test pour la fin, Rober a reproduit le coup que le personnage de dessins animés Wile E. Coyote avait tenté de jouer au Roadrunner, c’est-à-dire bloquer la route avec un mur peint de façon à imiter le paysage environnant. Berné par ses caméras qui n’ont pas pu détecter qu’il s’agissait d’une fausse route, le Model Y n’a aucunement ralenti et a défoncé le mur de mousse.
En comparaison, le véhicule muni d’un lidar a su éviter la collision dans chacun des six tests de l’expérience, bien souvent avec un bon écart entre lui et l’obstacle.
Le système Autopilote de Tesla continue d’être dans la mire des autorités américaines en charge de la sécurité dans les transports en raison de défaillances et de ses capacités surévaluées qui seraient la cause de nombreux accidents, certains mortels. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) oblige par ailleurs les constructeurs automobiles à documenter et à signaler toute collision routière impliquant un système de conduite automatisée de niveau 2, chose à laquelle le patron de Tesla, Elon Musk, s’oppose.

C’était en 1997. À la demande des consommateurs, Acura Canada avait choisi de lancer une version endimanchée de la Civic (la 1.6 EL) : plus accessible et plus distinctive que la populaire compacte de Honda. Cette voiture a connu un grand succès chez nous, bien que les Américains n’y croyaient guère. Or, après deux générations de la EL et après la CSX (qui leur a succédé), nos voisins du Sud ont mordu à l’hameçon.