
Toyota fournira des batteries à Honda, selon la presse japonaise
Le Journal de Montréal
Le constructeur automobile japonais Toyota, qui investit près de 14 milliards $ américains dans une usine de batteries en Caroline du Nord, se serait entendu avec son rival Honda pour lui fournir des batteries destinées à ses véhicules hybrides. C’est ce qu’a rapporté lundi le quotidien japonais Nikkei avant que l’information soit relayée par certains médias américains.
L’entente serait effective dès l’année financière 2025, qui débute le 1er avril, et couvrirait l’ensemble des modèles hybrides de Honda vendus aux États-Unis, ce qui représente environ 400 000 véhicules.
Ni Toyota ni Honda n’ont des annonces officielles à faire pour le moment. Cette décision serait directement et largement attribuable aux nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration du président américain Donald Trump, selon Nikkei.
Honda utilise actuellement des batteries fabriquées au Japon et en Chine. Le constructeur est à finaliser un immense complexe pour la production de véhicules électriques et hybrides en Ohio et, rappelons-le, il s’est engagé à investir 15 milliards $ dans quatre nouvelles usines de la filière électrique en Ontario, qui doivent amorcer la production de véhicules en 2028. N’oublions pas les 1,38 milliard $ sur six ans, toujours en Ontario, pour fabriquer des modèles hybrides. Les tarifs douaniers de Trump visant le Canada pourraient toutefois changer les plans.
L’usine Toyota en question, capable de produire l’équivalent de 30 gWh annuellement, vise à alimenter à la fois des véhicules hybrides, hybrides rechargeables et 100% électriques. Les premières batteries devraient être prêtes à compter de ce printemps même si le site ne sera pas entièrement achevé et opérationnel avant 2028.

C’était en 1997. À la demande des consommateurs, Acura Canada avait choisi de lancer une version endimanchée de la Civic (la 1.6 EL) : plus accessible et plus distinctive que la populaire compacte de Honda. Cette voiture a connu un grand succès chez nous, bien que les Américains n’y croyaient guère. Or, après deux générations de la EL et après la CSX (qui leur a succédé), nos voisins du Sud ont mordu à l’hameçon.