Sa première grossesse chamboulée par un cancer
Le Journal de Montréal
Une future maman qui a reçu un diagnostic de cancer du sein, enceinte à 26 semaines de son premier enfant, avant d’affronter la chimiothérapie pendant sa grossesse, avertit les femmes de surveiller les changements anormaux dans leur corps.
« J’ai d’abord remarqué une grosse masse dans mon sein droit, comme une boule de chair. Dans ma tête, au début, c’était juste des changements hormonaux. Même mon médecin en suivi de grossesse pensait que ce n’était rien de grave », se remémore Jessica Dagenais, 25 ans.
Ne prenant aucun risque, son médecin l’a envoyée faire une échographie d’urgence, puis des biopsies. Le 26 janvier dernier, une date dont elle va toujours se souvenir, le sombre diagnostic est tombé : la future maman a un cancer du sein de stade 2B.
« J’étais seule dans le bureau de mon médecin, à cause de la COVID. J’ai éclaté en sanglots. Tout s’est écroulé. Je ne pensais même pas à ma santé ou à ma vie, mais à celle de ma fille, Roxanne », raconte-t-elle.
De la joie à l’angoisse
Sa première grossesse, qui devait être un moment de joie pour son conjoint et elle, est instantanément devenue source d’angoisse. Elle se considère tout de même chanceuse d’avoir eu rapidement son diagnostic, ce qui lui a permis de débuter des traitements sans tarder.
« Il ne faut tellement pas hésiter à consulter. Si j’avais écouté mes proches qui disaient que ce n’était rien de grave, j’aurais peut-être eu un diagnostic [plus sombre]. Vaut mieux prévenir que guérir », dit-elle, en insistant aussi sur l’importance de l’auto-examen des seins régulièrement.
Mme Dagenais a effectué deux cycles de chimiothérapie et complétera ses traitements après son accouchement prévu vers la fin avril. D’ici là, elle essaie de reprendre des forces pour le grand jour. D’autant plus qu’elle accouchera en pleine sixième vague de COVID et que son système immunitaire est au plus bas.
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