Québec prêt à remettre de l’argent dans un projet de dirigeables
Le Journal de Montréal
Le gouvernement Legault est ouvert à l’idée de remettre de l’argent dans le projet de dirigeables de Flying Whales, qui souhaite tenter de nouveau sa chance en sol québécois après avoir largué son controversé partenaire chinois.
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« Nous examinerons toute nouvelle demande pour de nouveaux investissements afin de préserver nos intérêts existants dans Flying Whales et promouvoir et supporter ce projet structurant pour notre secteur aérospatial », a répondu au Journal Mathieu St-Amand, attaché de presse du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.
En 2019, Québec avait annoncé un investissement de 30 millions $, qui a été décaissé, dans Flying Whales afin d’appuyer le développement d’une filiale québécoise. L’entreprise française n’avait encore aucun client.
L’année suivante, Ottawa avait finalement bloqué ce projet d’expansion en sol québécois en raison de la participation d’un investisseur chinois dans l’actionnariat. Le fédéral craignait alors pour la sécurité nationale.
La société chinoise Aviation Industry Corporation of China (AVIC), qui ne devait pas être actionnaire dans la filiale québécoise, était, à ce moment, soupçonnée aux États-Unis d’espionnage industriel. On craignait également que le conglomérat soit contrôlé par l’armée chinoise.
Structure actionnariale revue
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.