Porsche 911 : 60 ans de passion
Le Journal de Montréal
La 911 est LA voiture emblématique de Porsche, un modèle à la ligne unique, que tout le monde connaît, même ceux qui ne s’intéressent pas à l’automobile. De la première 901 jusqu’à la 911 actuelle, huit générations se sont succédées. Lancée avec de grandes ambitions dans les années 60, puis développée sans relâche par la suite, Porsche avait planifié sa disparition au début des années 80.
Pourtant, les clients ont continué de lui vouer un culte inaltérable, ce qui a relancé sa carrière. Désormais intégrée à une gamme variée, la 911 fête fièrement ses 60 ans en 2024. Le Guide de l’auto a repris le volant de plusieurs modèles marquants et s’est plongé dans les archives pour vous raconter l’histoire de cette voiture iconique.
(Ce dossier a été initialement publié dans Le Guide de l'auto 2024)
L’histoire de la marque Porsche est tellement riche qu’elle mériterait un Guide de l’auto à elle toute seule! Ce dossier ayant pour objet la Porsche 911, nous n’allons pas remonter jusqu’au début du 20e siècle pour tout vous raconter. Cela dit, une petite mise en contexte s’impose avant d’évoquer la célèbre sportive allemande. Avant de construire ses propres voitures, le bureau d’études de la famille Porsche a élaboré un certain nombre de véhicules civils et militaires dans les années 1930 et 40. Le modèle le plus emblématique étant évidemment la « Volkswagen », la « voiture du peuple » en allemand, qui recevra le nom de Beetle quelques années plus tard. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la compagnie a trouvé refuge dans une ancienne scierie à Gmünd en Autriche. L’essentiel de l’activité se résume à la réparation de véhicules militaires et agricoles. C’est à ce moment que Ferdinand Anton Ernst Porsche (surnommé Ferry), fils de Ferdinand Porsche, se lance dans la conception d’une voiture de sport portant son nom. Imaginant d’abord un projet ambitieux avec un modèle à moteur central doté de technologies novatrices, les difficultés logistiques de l’après-guerre obligent cependant ce dernier à se baser sur la Volkswagen Beetle.
Dans une usine aux moyens limités, la petite équipe de Ferry Porsche atteint son objectif le 8 juin 1948. Une date décisive pour la marque puisque sa première voiture, la 356, obtient son certificat d’homologation. Les premiers modèles sont fabriqués au compte-gouttes, puisque selon Ferry Porsche, 46 voitures sortiront des chaînes d’assemblage entre juin 1948 et mars 1951. Mais la situation évolue rapidement de manière positive. Au début des années 60, le constructeur emploie plus de 2 500 personnes et connaît un beau succès commercial avec la 356, notamment aux États-Unis. Au total, Porsche écoulera 78 000 unités, toutes versions confondues, de sa première sportive. Petit à petit, la 356 va gagner en performance et en raffinement.
Le 4 cylindres à plat, lointainement dérivé de celui de la Beetle, cubera jusqu’à 2 litres et développera 129 chevaux grâce à des matériaux plus performants et une culasse à 4 soupapes par cylindre! Le problème, c’est que la 356 arrive au bout de son développement et qu’un nouveau modèle s’impose, comme l’explique Ferry Porsche dans son autobiographie. « J’étais conscient depuis longtemps que nous ne pourrions pas continuer éternellement avec la 356. Il nous fallait la remplacer. Différentes opinions étaient formulées au sein de la compagnie, dont une selon laquelle il nous fallait concevoir une quatre places. Nous étudiâmes diverses versions à quatre places de la 356, dont une berline, un cabriolet et un coupé. Néanmoins, je décidai de construire une véritable remplaçante, avec un nouveau moteur 6 cylindres. Après tout, ce nouveau modèle se devait d’être encore meilleur que l’ancien! ».
Au sein de l’équipe de développement moteur officiait Ferdinand Piëch, neveu de Ferry Porsche et qui prendra la tête du groupe Volkswagen 30 ans plus tard. Il y avait également Hans Mezger, un ingénieur motoriste qui a élaboré des groupes motopropulseurs pour les Porsche de route et de course. Le moteur retenu était un 6 cylindres à plat de 2 litres, toujours refroidi par air. La puissance visée s’élevait à 130 chevaux, objectif qui n’a pas été si facile à atteindre, comme l’explique Hans Mezger dans son autobiographie. « J’ai été considéré comme le père du moteur de la 901, mais en réalité il y avait une grande équipe et Ferdinand Piëch a beaucoup aidé. La conception du moteur a débuté en 1959. Le design initial était très proche de celui de la 356, avec une distribution par culbuteurs. Il y avait deux ventilateurs pour refroidir les cylindres, un de chaque côté. Ce moteur s’appelait le Type 745. Il n’a pas tourné sur le banc avant 1962, mais a été rapidement écarté car il ne répondait pas aux attentes. Les ingénieurs ont alors discuté de la possibilité de développer des culasses avec un arbre à cames en tête. Ferry Porsche a validé cette décision en janvier 1962. Ce nouveau moteur, baptisé 821, a été passé au dynamomètre pour la première fois en janvier 1963. Mais une nouvelle fois, il n’était pas à la hauteur des attentes. Nous voulions au moins 130 chevaux et il n’en produisait pas plus de 110-112 ».
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