Pont Jacques-Cartier bloqué: des accusations criminelles, mais aussi civiles sont possibles
Le Journal de Montréal
Les manifestants écologistes qui ont bloqué la circulation toute la matinée mardi sur le pont Jacques-Cartier après avoir grimpé dessus pourraient faire face à des poursuites criminelles, mais aussi civiles, selon un ex-enquêteur de la Sûreté du Québec (SQ).
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«Vous êtes un commerçant, vous avez perdu des frais, vous avez manqué des livraisons, si vous avez une perte, vous pouvez les poursuivre au civil», a expliqué Paul Laurier en entrevue à LCN lors de la descente des manifestants du pont.
Les militants, qui ont fait cette action afin de demander la fin des énergies fossiles, n’en étaient pas à leur premier coup d’éclat et ils sont déjà en instance de procès, a rappelé l’ancien policier.
«Le juge va probablement moins aimer ça, la négociation entre le procureur de la Couronne et leur procureur va probablement être un peu plus difficile, mais ils vont retourner à être libres», a-t-il indiqué.
«Ils vont probablement comparaître détenus [mardi] matin, les conditions vont être assez rapides et un peu plus sévères de la part d’un juge, mais dans six mois, on oublie ça», juge M. Laurier.
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