Party de Noël: de moins en moins de villes en organisent pour leurs employés
Le Journal de Montréal
Les employés de la Ville de Montréal se voient privés de party de Noël pour la première fois afin de réduire les dépenses. Qu’en est-il dans les autres organisations publiques? De moins en moins de villes financent des festivités de fin d’année pour leur personnel. Le Journal vous a préparé un petit tour d’horizon des pratiques en place cette année.
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À Laval, la Ville précise ne pas financer de party de Noël pour ses employés depuis plusieurs années «dans une perspective de saine gestion des fonds publics». Si des services ou secteurs de la Municipalité organisent leurs propres célébrations pendant les Fêtes, «ces initiatives sont majoritairement autofinancées et plusieurs équipes se dotent d’un fonds social», répond la Ville par courriel.
Il en va de même à Gatineau depuis une vingtaine d’années.
À Québec, la Ville de Québec n’organise pas non plus de party des Fêtes pour ses employés. Concrètement, «les célébrations sont organisées par service ou par la division, et ce, de façon autonome, par les équipes de ces services. Ces célébrations sont financées grâce à la contribution volontaire des employés», explique le porte-parole de la Municipalité, Jean-Pascal Lavoie.
Les fonctionnaires québécois qui participent aux partys de Noël de bureau doivent payer de leur poche leur repas et leur consommation d’alcool.
Notons que les réjouissances diffèrent grandement d’un secteur à l’autre puisque la tenue d’activités sociales en lien avec le temps des Fêtes est laissée à la discrétion des ministères et organismes du gouvernement.
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