Northvolt perd un contrat de près de 3G$ de BMW, mais se fait rassurante pour son projet au Québec
Le Journal de Montréal
Même si BMW annule un contrat de près de 3 milliards de dollars avec Northvolt en raison de retards de livraison des batteries, le géant suédois assure que son projet québécois de 7 milliards de dollars sortira de terre comme prévu.
«Cette décision n’a aucun impact sur le projet Northvolt Six au Québec et la construction du campus se poursuit. Northvolt est le plus important fabricant de cellules occidental», a assuré au Journal son porte-parole Laurent Therrien.
La nouvelle, éventée par des médias allemands, n’ébranle pas le fabricant de batteries, qui dit vouloir maintenir le cap.
Dans une déclaration, Northvolt affirme avoir encore le soutien de BMW et prévoit continuer de travailler sur des batteries avec eux. BMW n’avait pas répondu aux questions du Journal au moment d’écrire ces lignes.
«Notre carnet de commandes est de plus de 50 milliards de dollars canadiens et nous demeurons pleinement engagés à réaliser nos projets dans les délais», martèle Northvolt.
Fin mai, Le Journal rapportait les propos du PDG de Northvolt qui veut bâtir son empire de la batterie le plus vite possible et à moindre coût, si l’on se fie à une entrevue sans filtre accordée à Nicolai Tangen.
Alors que des questions de sécurité des usines de Northvolt refont surface dans des reportages de médias européens et québécois, le fabricant dit avoir «pris une série de mesures correctives».
«Le premier accident a impliqué un employé de Northvolt qui effectuait une procédure de routine dans l'une de nos installations», rappelle Emmanuelle Rouillard-Moreau.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.