
Marc Bergevin revient sur sa relation compliquée avec les médias dans une rare entrevue
Le Journal de Montréal
La relation compliquée entre l’ancien directeur général des Canadiens Marc Bergevin et l’imposant contingent médiatique montréalais est fort documentée. Dans une rare entrevue, Bergevin est revenu sur le sujet à plusieurs reprises, tout en réitérant son désir de redevenir DG dans la Ligue nationale de hockey (LNH).
Bergevin, qui accordait une deuxième entrevue seulement depuis son congédiement du CH en 2021, s’est entretenu longuement avec le journaliste Andy Strickland et l’ancien attaquant des Blues de St. Louis Cam Janssen au balado The Cam & Strick Podcast.
Ses interactions avec les médias ont occupé une bonne partie de la conversation. Bergevin n’a pas été méprisant envers la jungle montréalaise, mais il a insisté à quelques reprises sur la réalité de ce marché exigeant, tant pour les joueurs que le DG.
Il a notamment avoué avoir dû intervenir à certains moments auprès d’un membre de la presse.
«Je comprends que c’est délicat, car les journalistes doivent rapporter des informations, mais ils n’ont pas les informations que nous avons, a plaidé Bergevin. Si je trouvais que quelqu’un avait franchi la ligne, je lui disais... mais pas tout le temps, sinon j’aurais toujours été en train de le faire.
«Je lui expliquais ce qui se passait vraiment pour qu’il puisse ajuster le tir.»
Pour se protéger du bruit ambiant, Bergevin s’efforçait de ne pas écouter la radio sportive dans sa voiture.
«Je disais à mon responsable des relations publiques de me tenir au courant si c’était important, mais autrement, je n’avais pas besoin de savoir.»
Il était délicat pour lui, aussi, d’entretenir des relations plus personnelles avec les journalistes, puisqu’ils étaient trop nombreux et il ne pouvait accorder un traitement préférentiel à qui que ce soit.

Patrick Roy et Anthony Duclair se connaissent depuis plus d’une décennie, mais clairement, il en faut plus à l’entraîneur-chef québécois pour l’empêcher de livrer le fond de sa pensée à l’endroit d’un de ses joueurs. «Il était vraiment mauvais, vraiment mauvais [god-awful]», a répondu Roy, mardi, lorsque questionné sur la raison pour laquelle il avait peu utilisé son attaquant.

La relation compliquée entre l’ancien directeur général des Canadiens Marc Bergevin et l’imposant contingent médiatique montréalais est fort documentée. Dans une rare entrevue, Bergevin est revenu sur le sujet à plusieurs reprises, tout en réitérant son désir de redevenir DG dans la Ligue nationale de hockey (LNH).