
Contestation déterminante dans la victoire contre les Predators: le Canadien récompensé par le flair de Martin St-Louis
Le Journal de Montréal
Ce n’est jamais facile de disputer deux matchs en 24 heures séparés par un déplacement aérien aux petites heures de la nuit. Surtout avec la pression de devoir consolider son rang dans le portrait des séries.
C’est la situation dans laquelle le Canadien s’est présenté au Bridgestone Arena de Nashville. Face aux Predators, frais et dispos depuis jeudi, le Tricolore, mené par son instinct de survie et son sentiment d’urgence, est parvenu à s’accrocher à une mince avance de 2 à 1.
La troupe montréalaise doit une fière chandelle à Martin St-Louis et aux entraîneurs responsables de la vidéo. Vingt-quatre heures après s’être abstenu de contester un but pour éviter de donner du momentum aux Flyers, ils ont, cette fois, décidé d’aller de l’avant. Résultat: le but de Michael McCarron, qui aurait porté le pointage à 2 à 0 pour les Predators, a été refusé.
Disons que les décisions des officiels assis dans les bureaux de Toronto n’ayant pas été souvent à l’avantage du Tricolore dernièrement, ça prenait du cran.
Finalement, ce fut un moment clé.
Mention également plus qu’honorable à Jakub Dobes, le joueur le plus reposé de son camp. Après avoir cédé devant Steven Stamkos dans la cinquième minute de jeu, le Tchèque n’a rien donné.
Le gardien de 23 ans a choisi le bon moment pour savourer son premier gain depuis le 1er mars. En raison du niveau de fatigue de ses coéquipiers, Dobes a fait face à plusieurs tempêtes, dont celle de fin de match où le vent soufflait à écorner les bœufs.

Patrick Roy et Anthony Duclair se connaissent depuis plus d’une décennie, mais clairement, il en faut plus à l’entraîneur-chef québécois pour l’empêcher de livrer le fond de sa pensée à l’endroit d’un de ses joueurs. «Il était vraiment mauvais, vraiment mauvais [god-awful]», a répondu Roy, mardi, lorsque questionné sur la raison pour laquelle il avait peu utilisé son attaquant.

La relation compliquée entre l’ancien directeur général des Canadiens Marc Bergevin et l’imposant contingent médiatique montréalais est fort documentée. Dans une rare entrevue, Bergevin est revenu sur le sujet à plusieurs reprises, tout en réitérant son désir de redevenir DG dans la Ligue nationale de hockey (LNH).