Les travailleurs de Bombardier en grève lundi
Le Journal de Montréal
Quelque 1800 travailleurs de Bombardier tiendront une journée de grève, lundi, après le rejet samedi de la plus récente offre patronale.
Les syndiqués membres de la Section locale 712 de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatial ont rejeté, à 76%, une offre de convention collective qui avait été soumise par Bombardier en mai.
Les travailleurs ont jugé insuffisantes les augmentations salariales proposées par l’entreprise, qui étaient de 1,85 $/h pour la première année, de 3% pour les 2e et 3e années et 0,5% supérieur à l’inflation pour les 4e et 5e années, avec un maximum de 2,5%, a dévoilé le syndicat.
«C’est simple, ce que les membres veulent dans cette convention collective, c’est la reconnaissance des sacrifices qu’ils ont faits durant les dernières années pour aider l’entreprise. S’ajoute à ça, la hausse du coût de la vie», a expliqué par communiqué Éric Rancourt, agent d’affaires de l’AIMTA responsable de l’unité Bombardier.
Les travailleurs de Bombardier se sont déjà doté d'un mandat de grève illimitée pouvant être déclenché au moment jugé opportun. Or, pour le moment, le syndicat entend utiliser seulement une journée de grève lundi pour mettre de la pression sur l’employeur, a assuré l’AIMTA à l’Agence QMI samedi.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.