Legault et son ministre de la batterie obtiennent l’usine de 7 G$ de Northvolt
Le Journal de Montréal
Le premier ministre, François Legault, et son ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, annonceront ce matin, l’arrivée de la suédoise Northvolt, qui viendra bâtir une méga-usine de 7G$ avec près de 1,4G$ de fonds publics québécois, comme l’avait rapporté Le Journal à la mi-septembre.
Le premier ministre, Justin Trudeau, et son ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, participeront à la conférence de presse.
Selon nos informations, Ottawa versera une aide équivalente de Québec, ce qui portera les investissements publics totaux de toutes sortes dans la méga-usine à environ 3 G$.
Cette annonce majeure survient alors que Ford vient de suspendre la construction de son usine de batterie de 3,5 G$ au Michigan pour réévaluer la rentabilité de son projet.
Travailleurs sans permis
En Suède, Northvolt vient d’être blanchie en cour après que des travailleurs hongrois et serbes aient été épinglés sans permis de travail sur leur chantier.
« En 2021, une inspection gouvernementale a découvert deux entreprises de construction, travaillant comme sous-traitants de l'une des entreprises de construction sur place, qui employaient au total 12 travailleurs avec des permis de travail incorrects de Hongrie et de Serbie et avec des salaires inférieurs aux conventions collectives suédoises», avait détaillé au Journal Anders Thor, vice-président des communications de Northvolt.
« Une procédure judiciaire a été engagée pour vérifier si Northvolt avait la responsabilité légale de ces travailleurs sur site, qui s'est conclue le 15 septembre 2023, libérant Northvolt de toutes les accusations », avait-il précisé.
Valse des milliards $
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.