L’Ukraine au cœur d’un sommet décisif pour le futur de l’OTAN à Madrid
Le Journal de Montréal
La guerre en Ukraine sera mercredi au cœur du sommet de l’OTAN à Madrid, où plus de 40 chefs d’État et de gouvernement sont réunis pour discuter de l’avenir de l’Alliance, que Suède et Finlande vont pouvoir rejoindre après la levée du veto de la Turquie.
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«Le sommet de Madrid va être un sommet pivot» pour le futur de l’OTAN, a déclaré mardi le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg, à l’ouverture de cette réunion prévue de longue date, mais dont les enjeux ont été démultipliés par l’invasion russe de l’Ukraine.
Invité à participer aux échanges, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’exprimera à deux reprises en visioconférence, alors que Kyïv ne cesse de réclamer davantage de livraisons d’armes de la part de ses partenaires.
Les pays de l’OTAN, qui ont déjà fourni des milliards de dollars d’aide à Kyïv, vont convenir à Madrid «d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine pour l’aider à faire respecter son droit à la légitime défense», a promis mardi Jens Stoltenberg.
«Il est extrêmement important que nous soyons prêts à continuer à apporter notre soutien parce que l’Ukraine fait face aujourd’hui à une brutalité que nous n’avions plus vue en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il exhorté.
Un message relayé par le président français Emmanuel Macron, qui a appelé l’Alliance à un «message d’unité et de force» à l’issue d’une rencontre du G7 en Allemagne, organisée en amont du sommet de l’OTAN. «La Russie ne peut ni ne doit gagner» la guerre, a-t-il insisté.