
L’argent californien va encore détruire tout le monde
Le Journal de Montréal
J’ai fait la prédiction la plus facile de l’histoire l’an dernier en annonçant que les Dodgers allaient remporter la Série mondiale. C’est ce qui est arrivé, facilement. Cette année, je prédis que les Dodgers vont encore plus gagner la Série mondiale.
Gérant: Dave Roberts
Fiche en 2024: 98-64 (1er)
Les Dodgers seront encore dans un autre monde. Ils s’amuseront durant la saison et finiront premiers, de justesse, sans trop forcer. Et ils démoliront tout le monde dès que ça va compter.
Avec une équipe bien dirigée et une masse salariale de 321M$ (la plus élevée du baseball majeur), c’est plus utopique qu’une autre équipe puisse les chauffer sérieusement. On salue les Marlins, qui auront une masse salariale de 47M$ pour commencer la saison. C’est insensé.
L’an dernier, les Dodgers étaient accusés de vouloir acheter une Série mondiale. Même la vedette de l’équipe, Freddie Freeman, avait acquiescé en disant aux médias que son équipe devait la gagner si elle essayait de l’acheter.
Si les Dodgers étaient largement favoris l’an dernier, ils le sont presque deux fois plus cette année, selon les parieurs aux livres. Rien pour faire plaisir aux amateurs qui rêvent d’une équipe Cendrillon.
Avec Mookie Betts, Shohei Ohtani, Teoscar Hernandez, Freddie Freeman et Will Smith, l’attaque fera encore des feux d’artifice. Au monticule, les cinq partants risquent d’être au match des étoiles. Notamment Blake Snell, qui est maintenant plus riche de 182M$ grâce à son arrivée à Los Angeles, pour cinq ans.
Les Dodgers ont gagné la loterie Roki Sasaki. Attachez votre tuque, ce lanceur droitier de 23 ans est incroyable. Il lance une balle fronde que personne n’arrive à comprendre ou à toucher.

Patrick Roy et Anthony Duclair se connaissent depuis plus d’une décennie, mais clairement, il en faut plus à l’entraîneur-chef québécois pour l’empêcher de livrer le fond de sa pensée à l’endroit d’un de ses joueurs. «Il était vraiment mauvais, vraiment mauvais [god-awful]», a répondu Roy, mardi, lorsque questionné sur la raison pour laquelle il avait peu utilisé son attaquant.

La relation compliquée entre l’ancien directeur général des Canadiens Marc Bergevin et l’imposant contingent médiatique montréalais est fort documentée. Dans une rare entrevue, Bergevin est revenu sur le sujet à plusieurs reprises, tout en réitérant son désir de redevenir DG dans la Ligue nationale de hockey (LNH).