Injonction de l’UQAM: les manifestants dénoncent «un démantèlement déguisé»
Le Journal de Montréal
Les organisateurs du campement installé dans une cour de l’UQAM estiment que les mesures restrictives imposées à la suite de la demande d’injonction provisoire de l’Université «équivalent à un démantèlement “déguisé”».
Rappelons qu’à la suite d’une demande d’injonction de la part de l’UQAM, le 22 mai dernier, le tribunal a émis des ordonnances provisoires concernant des changements à apporter au campement pour des raisons de sécurité.
«Bien qu’elle n’exige pas un démantèlement du campement [cette injonction] impose des mesures restrictives qui équivalent à un démantèlement “déguisé”», ont déclaré les organisateurs dans un communiqué publié mardi, estimant que «cette judiciarisation nuit de façon effective au dialogue que l’UQAM prétend privilégier».
«Plutôt que de répondre à notre revendication principale, à savoir l’adoption d’une politique de boycott académique, l’UQAM a choisi de détourner l’attention du fond de la question, vers des technicalités spatiales dites “sécuritaires”, qui ne font que faciliter le profilage politique des étudiant-e-s et empêcher tout réel dialogue», peut-on notamment lire.
Les manifestants déplorent que «l’attention soit portée presque exclusivement sur la répression de [leur] mouvement et non sur la violence extrême qui a cours en ce moment même en Palestine».
Ils ont par ailleurs assuré qu’ils feront de leur mieux pour se conformer aux ordonnances, mais que «certains facteurs échappent à [leur] contrôle».
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