Harris accuse Trump d’être «de plus en plus dérangé» et de rechercher le «pouvoir absolu»
Le Journal de Montréal
Le candidat républicain Donald Trump est «de plus en plus dérangé» et à la recherche d'un «pouvoir absolu», a estimé mercredi Kamala Harris, sa rivale démocrate dans la course à la Maison-Blanche, lors d'une brève allocution.
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«Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler», a-t-elle ajouté, faisant référence à des propos d'un ancien chef de cabinet du républicain à la Maison-Blanche.
Selon ce dernier, John Kelly, qui a estimé que Donald Trump répondait à la définition d'un fasciste, l'ex-président aurait dit que le dictateur nazi avait «fait de bonnes choses».
Pour la vice-présidente, qui n'a pas mâché ses mots lors de cette prise de parole ajoutée à son agenda à la dernière minute avant de partir pour la Pennsylvanie, «tout ceci est une preuve supplémentaire pour le peuple américain de qui est vraiment Donald Trump».
L'équipe de campagne de Trump, donné au coude-à-coude avec sa rivale à moins de deux semaines du scrutin, a démenti auprès de la presse les propos prêtés à l'ancien président par John Kelly.
Maintenant «nous savons ce que veut Donald Trump: il veut un pouvoir absolu. La question dans 13 jours sera de savoir ce que veut le peuple américain», a conclu Kamala Harris rappelant que le milliardaire républicain a promis de s'en prendre «aux ennemis de l'intérieur». Et cette définition s'applique à «quiconque ose le critiquer», d'après la vice-présidente.