[EN IMAGES] Découvrez le Saint Motel, voué à la prise de photos éclatées
Le Journal de Montréal
À l’intérieur de Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Les boules roses du Village, l’enseigne Five Roses, le Stade olympique, l’oratoire Saint-Joseph, l’Expo 67, les Olympiques de 1976 et le métro se retrouvent dans certaines des 13 pièces d’un «faux motel» voué à la prise de jolies photos.
Ça s’appelle le Saint Motel, mais devinez quoi? Ce n’en est pas vraiment un!
Sa vocation est exclusivement photogénique.
«À l’entrée, il y a un mur orné d’un vieux plan du métro de Montréal avec des combinés téléphoniques anciens et des clefs de motel que l’on va remettre aux clients, même s’il n’y a pas de chambres», m’explique Astrid Apissoghomian, une des proprios.
Mme Apissoghomian exploite la boutique adjacente Inchoo Bijou, dont les créations gothiques se retrouvent dans de nombreuses séries américaines, dont Riverdale, The Ozarks, Sabrina et Snowpiercer.
Esthétique
Dans le Saint Motel, inspiré des musées d’égoportraits (selfie museums) des États-Unis et d’Europe, il y a notamment un espace jardin, un mur orné de centaine de toutous, une pièce tropicale, une énorme lune suspendue et des cages à oiseau géantes sur lesquelles s’asseoir, ainsi que des pièces thématiques.
«J’ai souvent loué des chambres de motel très pittoresques pour des séances photos, et malheureusement, ces établissements authentiques ferment les uns après les autres, alors ça devient intéressant d’offrir seulement des décors qui permettent à cette esthétique de survivre», s’enthousiasme la photographe Maria Parisella, une des proprios et des créatrices du lieu.
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