Desjardins soupçonne un employé d’avoir volé près de 3M$
Le Journal de Montréal
Quatre ans après le vol massif de données de 9 millions de ses clients actuels et passés, Desjardins enquête une fois de plus sur un de ses employés soupçonné cette fois d’avoir dérobé près de 3 M$, a appris Le Journal.
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Selon nos informations, la fraude serait survenue il y a quelques mois à la Caisse populaire de Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal.
Plusieurs employés ont été rencontrés ces dernières semaines et des enquêteurs de l'institution ont pu questionner la personne soupçonnée vendredi dernier.
Les fraudes financières reliées à des employés ne sont pas nécessairement rares dans le milieu des banques, mais dans ce cas, l’ampleur du délit allégué est assez grave pour que la haute direction du Mouvement en ait été informée.
Collaboration avec la police
Le porte-parole de Desjardins, Jean-Benoît Turcotti, n’a pas voulu préciser le montant d’argent détourné, mais des sources ont indiqué au Journal que la somme en jeu avoisinerait les 3 M$.
«Des vérifications sont en cours concernant cette situation. Desjardins collabore avec la police et afin de ne pas nuire au travail des policiers et à nos vérifications internes, nous ne pouvons fournir aucune information additionnelle», s’est-il limité à dire.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.