Délit de fuite dans Saint-Michel: une grand-maman active clouée à un lit d’hôpital
Le Journal de Montréal
La famille d’une grand-maman au cœur d’or de 75 ans gravement blessée après un délit de fuite survenu il y a deux semaines dans Saint-Michel s’explique mal pourquoi la police de Montréal refuse de médiatiser l’accident, elle qui souhaite que le coupable soit traduit en justice.
«Quelqu’un a laissé ma mère pour morte au sol, c’est épouvantable, lance son fils Armen Tsovikian. On veut absolument que la personne soit retrouvée et que justice soit faite.»
Le 7 novembre dernier, Agavnik Kessiian s’est levée aux aurores afin d’aller rejoindre son amie pour assister à une messe. Alors qu’elle traversait la rue Jarry à la hauteur de la 17e Avenue sur un feu piétonnier, elle a été happée par un véhicule qui effectuait un virage à droite.
La dame d’origine arménienne a été transportée à l’hôpital, où elle est toujours hospitalisée. Elle a subi de graves blessures, principalement des fractures, notamment une dizaine de côtes, une jambe et un bras. Elle a depuis été opérée à trois reprises et souffre beaucoup, déplore sa famille.
Une enquête a été ouverte par la police de Montréal afin de retrouver le conducteur fautif. Or, malgré les demandes des proches de Mme Kessiian, les enquêteurs refusent de médiatiser l’événement sous prétexte qu’ils n’ont pas de description de véhicule à fournir, explique la famille. «En attendant, cette personne se promène à Montréal et pense qu’on peut s’en sortir sans conséquences en conduisant de façon imprudente. C’est illogique. Cette personne a probablement changé la vie de ma mère à jamais.»
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