BYD Shark : de la Chine au Mexique sans passer par le Canada
Le Journal de Montréal
Le constructeur chinois BYD fait beaucoup parler de lui depuis quelque temps, pas plus tard que cette semaine alors que les États-Unis ont annoncé qu’ils quadrupleraient de 25% à 100% les tarifs douaniers sur l’importation de véhicules fabriqués par la grande puissance orientale.
Voyez-vous, BYD veut non seulement étendre sa présence sur le marché mexicain mais aussi y construire une usine là-bas. Et puis voilà qu’arrive une toute nouvelle camionnette de format intermédiaire avec une motorisation hybride rechargeable, appelée Shark, qui pourrait intéresser drôlement les consommateurs plus au nord.
D’abord, le véhicule est construit à partir d’un authentique châssis de camion (de type body-on-frame) et il emploie une suspension entièrement indépendante avec double levier triangulaire pour un meilleur confort de roulement.
Un moteur turbocompressé de 1,5 litre fait équipe avec deux moteurs électriques, dont un qui entraîne à lui seul les roues arrière. La puissance s’élève à 430 chevaux, mais le couple total n’est pas spécifié. Le Shark peut ainsi accélérer de 0 à 100 km/h en 5,7 secondes, remorquer jusqu’à 2 500 kg (5 511 lb) et transporter jusqu’à 835 kg (1 841 lb) dans sa caisse.
De son côté, la batterie au lithium fer phosphate placée entre les longerons du châssis affiche une capacité de 29,6 kWh. BYD parle d’une autonomie électrique de 100 km… calculée selon l’archaïque norme NEDC. Un chiffre plus réaliste serait entre 50 et 60 km, ce qui est tout de même très respectable pour une camionnette. Évidemment, c’est sans charge à bord et sans remorque.
Par ailleurs, contrairement à la majorité des véhicules hybrides rechargeables, celui-ci peut se brancher à des bornes rapides à courant continu, nécessitant alors 20 minutes pour passer de 30% à 80%. La fonction de recharge bidirectionnelle permet même d’alimenter d’autres appareils électriques avec la batterie.
Au Mexique, le BYD Shark se vend à partir de 899 980 pesos, soit l’équivalent de 73 350 $ canadiens. La compagnie a déjà confirmé qu’elle n’a nullement l’intention de le commercialiser au Canada, même si nos politiques ne sont pas aussi contraignantes qu’aux États-Unis.
La frappe policière liée à la guerre des stupéfiants a permis de déposer des accusations contre une vingtaine d’individus qui auraient été impliqués dans plusieurs crimes violents survenus dans la dernière année. Une quinzaine d’autres personnes – dont certaines d’âge mineur – ont été arrêtées, rencontrées et relâchées sans être accusées, confirme la Sûreté du Québec.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.