Après la mort de son chef, le Hamas refuse de libérer les otages à Gaza sans cessez-le-feu
Le Journal de Montréal
Le Hamas a affirmé vendredi que les otages retenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant que Israël ne mettrait pas fin à son offensive, malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, qui a porté un coup sévère au mouvement islamiste palestinien.
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En guerre sur un double front, Israël a annoncé jeudi la mort de Yahya Sinouar, tué la veille dans une opération de ses soldats dans le sud de la bande de Gaza, pendant que se poursuit au Liban son offensive contre le Hezbollah, allié du Hamas et lui aussi soutenu par l’Iran.
Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et très affaibli après plus d’un an de guerre, a confirmé vendredi la mort de son chef, considéré comme l’architecte de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 contre Israël.
Le Hamas a affirmé que ce décès «renforcerait» le mouvement et que les otages retenus dans le territoire palestinien ne seraient pas libérés avant «l’arrêt de l’agression contre Gaza».
La branche armée du Hamas a affirmé que le combat continuerait «jusqu’à la libération de la Palestine».