À quoi devrait ressembler l’immense poste d’Hydro dans le Quartier latin?
Le Journal de Montréal
De quoi pourrait avoir l’air le «mégatransformateur» qu’Hydro-Québec veut construire dans le Quartier latin de Montréal? Le Journal vous présente des exemples intéressants d’infrastructures électriques en Amérique du Nord et en Europe.
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La société d’État a promis de «faire preuve de grandes ambitions» dans la réalisation du controversé projet, notamment en organisant un concours architectural.
«Il ne faut pas qu’un concours soit une façon de se donner bonne conscience, prévient toutefois Philippe Lupien, professeur à l’École de design de l’UQAM. Il faut que les concepteurs aient de la matière avec laquelle ils peuvent jouer. Il faut qu’il y ait un peu de marge de manœuvre parce que s’il s’agit seulement de décorer une boîte, ce n’est pas très intéressant.»
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, qui sera voisine du futur poste de 315 kilovolts, a consulté M. Lupien sur l’impact que celui-ci pourrait avoir sur le secteur, mais l’institution lui a fait signer une entente de confidentialité qui l’empêche de discuter publiquement de cet aspect.
Comme bien d’autres, la critique d’architecture Odile Hénault préférerait que cette imposante structure soit construite ailleurs.
Après avoir considéré trois autres endroits, dont le stationnement situé à côté de l’Institut Raymond-Dewar (angle Cherrier/St-Denis), Hydro soutient que le terrain adjacent à la Grande Bibliothèque est celui qui convient le mieux à ses besoins.
Ceci dit, bien fait, un poste rue Berri, «ça peut être un objet de fierté», se risque à dire Mme Hénault. La clé du succès, selon elle, sera de faire en sorte qu’«Hydro-Québec soit consciente de l’importance des lieux».
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