«Star Académie»: des Académiciens transformés
Le Journal de Montréal
Depuis leur mise en danger, en début de semaine, Jérémy, Mathieu et Yannick semblent avoir fait énormément de progrès dans leur interprétation. Ce dimanche, ils vont devoir défendre leur place en tentant de convaincre les profs, les téléspectateurs, mais aussi le public, qui sera de retour en studio pour ce troisième Variété de la saison de «Star Académie».
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Jérémy a vécu un début de semaine plutôt éprouvant au niveau des émotions. «J’ai pris cette deuxième mise en danger comme une claque dans la face, a-t-il avoué avec honnêteté en entrevue. Mais je me suis dit que j’étais à "Star Académie" pour apprendre et pour grandir. À partir de là, j’ai pris à la lettre tout ce que les profs m’ont dit, et j’ai travaillé. Autant j’hésitais sur tout la semaine dernière, autant cette fois-ci j’ai foncé. J’ai plongé dans le travail, et ça devrait être vraiment payant.»
Il va interpréter «Sur mon épaule» des Cowboys Fringants pour essayer de garder sa place à l’Académie. «J’ai trouvé l’angle que je voulais donner à cette chanson, ce qu’elle voulait dire pour moi, et à qui je veux la chanter... Je me suis fait l’image dans ma tête et ça s’est placé tout seul par la suite. «Lara [Fabian] m’a apporté un grand soulagement quand elle m’a dit que j’avais peut-être plus compris qu’elle le pensait.»
Il va aussi livrer son interprétation sans se cacher derrière sa guitare. «C’est un Jérémy complètement dénudé que je vais montrer, dimanche. Je pense que ça valait réellement la peine de l’essayer.»
Romantique
Chanter la chanson «Kid» avec Eddy de Pretto était un moment important pour Mathieu, et se faire mettre en évaluation à cause de ce numéro l’a beaucoup déçu.
«C’était un peu déprimant, mais je me suis rapidement relevé les manches. Je savais toutefois que j’allais être mis en danger à la suite de l’évaluation, avant même qu’on me l’annonce. À partir de là, je me suis mis en mode travail.»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.