«Si j’ai la chance qu’on se souvienne encore de moi et de mon nom, 22 ans plus tard, c’est grâce à ça»: les conseils de Wilfred LeBouthillier, gagnant en 2003, aux participants de «Star Académie» 2025
Le Journal de Montréal
Wilfred LeBouthillier avait 25 ans lorsqu’il est ressorti grand gagnant de Star Académie. Le chanteur, aujourd’hui âgé de 46 ans, a mis sa carrière solo sur pause au cours des trois dernières années pour se donner à fond dans le projet Les Gars du Nord (son groupe de musique traditionnelle avec Danny Boudreau, Maxime McGraw, Nicolas Basque, Mike Bourgeois, Danny Bourgeois et Jean-Frédéric Lizotte). Entre ses allers-retours entre Tracadie, au Nouveau-Brunswick, et Terrebonne, l’artiste trouvera le temps de participer à l’émission Zénith cet hiver et planifie la sortie d’un album du groupe en mars.
«C’est tellement difficile de n’en choisir qu’un. Ça a fait 22 ans cette année. Si je dois choisir, je dirais le souvenir précis juste avant de monter sur scène, quand on était toute la gang après trois jours de répétition. Il y avait un petit escalier de cinq ou six marches à monter pour aller sur scène. C’est devenu très symbolique, ces cinq, six marches à monter avant de faire partie de cette aventure-là, de vivre mon rêve.»
«Il y avait Linda Malo au chant, la danse avec Geneviève Dorion-Coupal, Bruny Surin à l’activité physique, Josélito Michaud comme directeur de l’Académie et Denise Filiatrault au théâtre. Je dirais que Josélito avait toujours de bons conseils, il avait un bon instinct et il nous faisait beaucoup prendre conscience du moment présent. Certains font partie de moments auxquels je me reconnecte encore aujourd’hui.»
«Encore de Josélito Michaud, qui disait: “Peu importe le travail et l’interprétation, une fois que tu arrives sur la scène, soyez seulement vous-mêmes et ça va bien aller.” C’est vrai, ça ne donne rien d’être personne d’autre que toi-même.»
«L’amour du public. Si j’ai la chance qu’on se souvienne encore de moi et de mon nom, 22 ans plus tard, c’est grâce à ça. Ça a été mon élément déclencheur, qui fut assez intense. Je me trouve chanceux, en plus parce que la première édition, on s’en souvient beaucoup. Ça a beaucoup marqué les gens, car c’était nouveau.»
«Juste de se faire confiance. D’écouter sa petite voix à l’intérieur. Il faut savoir l’écouter. À l’Académie, tu ouvres grandes les oreilles et tu prends ce qui est bon pour toi, puis tu l’adaptes à ta personnalité.»