«C’est un précédent mondial»: les phrases-choc arrivent sur les filtres de cigarettes
TVA Nouvelles
Les fabricants de tabac doivent, depuis mardi, s’assurer que le filtre de chaque cigarette de format «king size» (grand format) porte une mise en garde imprimée directement dessus. Mesure dissuasive ou coup d’épée dans l’eau?
Le Canada est devenu cette semaine le premier pays au monde à exiger que des avertissements tels que «Les cigarettes endommagent vos organes» ou «Les cigarettes provoquent le cancer» apparaissent sur chaque cigarette grand format.
«C’est un précédent mondial et ça va réduire le tabagisme. Ça cible les fumeurs avec chaque cigarette, chaque bouffée, chaque pause cigarette dans toutes les communautés», s’est réjoui Rob Cunningham, analyste principal des politiques à la Société canadienne du cancer.
Le tabac est la cause la plus importante des maladies et des décès au Québec, faisant 13 000 morts chaque année.
M. Cunningham est convaincu que les nouvelles mesures vont créer des débats bénéfiques et que les fumeurs se parleront peut-être entre eux des messages inscrits sur leurs cigarettes.
«On veut que les fumeurs discutent des effets néfastes de la cigarette», a-t-il lancé.
Le choix du format «king size» n’est pas anodin. C’est la catégorie la plus importante, représentant environ 70% du marché au Canada. Les détaillants, eux, ont trois mois de plus, jusqu’au 31 juillet, pour que toutes les cigarettes dans leurs magasins soient conformes au nouveau règlement.
J’ai 22 ans et, comme tous les jeunes de ma génération, j’ai grandi avec les médias sociaux. Pendant notre enfance, nos sociétés se sont lancées dans une grande expérience dont nous avons été les cobayes, alors que l’on ignorait les conséquences de ces plateformes sur notre développement et notre santé mentale. Maintenant que s’amorce un réveil collectif sur cette question, notre génération doit avoir son mot à dire.
C’est vraiment la fin pour les sentiers de vélo de montagne La Marmota aménagés sans autorisation par des citoyens à Cap-Rouge. En dépit de la mobilisation des usagers et d’une pétition de 15 000 noms, l’entrepreneur mandaté par la Ville a officiellement commencé les travaux de démantèlement mercredi matin.