Campements propalestiniens à l’UQAM: le recteur veut garder le dialogue
TVA Nouvelles
Au lendemain de la décision de la Cour supérieure qui a rejeté la demande d’injonction pour forcer le démantèlement du campement propalestinien de l’Université McGill, le recteur de l’UQAM, lui, espère ne pas en arriver là et veut maintenir le dialogue.
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«C’est sûr qu’on prépare la possibilité qu’il puisse y avoir une injonction, mais en même temps, on veut garder le dialogue. Le dialogue est très très très important, moi je souhaite que ça se règle de la façon la plus pacifique possible sans intervention judiciaire, mais c’est une option évidemment qu’on doit étudier», a affirmé recteur de l'UQAM, Stéphane Pallage, à l’émission Le Bilan.
Le recteur n’est d’ailleurs pas surpris que la demande d’injonction de McGill ait été rejetée.
«Une injonction c’est très difficile à obtenir, a-t-il affirmé. Il faut démontrer qu’il y a un risque pour la sécurité des gens. Il faut démontrer aussi qu’il y a une urgence, et l’urgence dans ce cas-ci n’était pas là à mon avis.»
L’important pour M. Pallage est l’accès à tous les bâtiments et la sécurité de tous.
Il souhaite donc que les accès soient garantis à la communauté, tout comme la sécurité de la communauté et des manifestants.
«La première des deux conditions n’est pas satisfaisante et tant que je n’ai pas la garantie que ça va l’être, il n’est pas question de négocier avec les manifestants», a-t-il poursuivi.