Une éleveuse est sauvée grâce à de bonnes âmes
Le Journal de Montréal
Une agricultrice de Chaudière-Appalaches qui manquait d’eau pour abreuver ses animaux assoiffés a réussi à les sauver grâce à de bons samaritains du temps des Fêtes dans sa communauté.
«La journée où [j’ai manqué d’eau], j’étais sûre que je perdais tout. Je pensais que j’allais devoir vendre [mes animaux], pas que j’allais conserver les fruits de tous mes efforts», se remémore Martine Boulet.
Le 22 décembre, l’agricultrice de Saint-Prosper, située à une heure au sud de Lévis, a découvert une fuite de canalisation entre son puits de surface et sa maison. Un problème simple à réparer en été, mais impossible en hiver.
Les entrepreneurs contactés ne pouvaient construire un nouveau puits avant plus d’un mois. Les autres solutions temporaires normalement à sa disposition, comme une réserve d’eau à l’extérieur, n’étaient également pas envisageables en raison du froid.
«J’étais un peu mal prise. J’ai beaucoup d’animaux à abreuver. Je n’étais plus capable de satisfaire les besoins des animaux, et encore moins les nôtres», explique la propriétaire de la Ferme la petite bergère et compagnie.
Or, «impossible que je conserve mes animaux et que je les laisse mourir de soif», précise celle qui élève principalement des agneaux et des poules de race pure destinées aux poulaillers urbains.
Bonnes étoiles
De bons samaritains de sa communauté, qui ont appris la nouvelle, se sont portés volontaires pour lui venir en aide.
Nicole Fortin, une connaissance éloignée propriétaire d’une fermette dans la région, est venue chercher cinq agneaux pour s’en occuper gratuitement chez elle le temps qu’il faudra.