Top 150 du Rolling Stone: 3 films de Denis Villeneuve parmi les classiques de la science-fiction
Le Journal de Montréal
Arrival en 14e place, la première partie de Dune en 53e et Blade Runner 2049 en 87e: Denis Villeneuve fait plus que belle figure dans un palmarès des 150 meilleurs films de science-fiction de l’histoire du cinéma publié par le magazine Rolling Stone.
Quelle éloquente preuve supplémentaire, s’il en fallait une, de l’importance du cinéaste québécois à Hollywood. Dans ce classement publié le 1er janvier, ses films côtoient, et devancent même dans certains cas, ceux de réalisateurs légendaires comme Steven Spielberg, James Cameron et Stanley Kubrick.
Grâce à son enviable positionnement dans le top 15, Arrival (L’arrivée, en français, paru en 2016) se classe notamment devant Terminator 2, La planète des singes, E.T. l’extraterrestre et L’Empire contre-attaque, tous de grands classiques du cinéma américain.
Gagnant d’un Oscar pour le meilleur son, finaliste dans les prestigieuses catégories du meilleur film et de la meilleure réalisation, Arrival «équilibre avec grâce l’intellectuel et l’émotionnel», louange le Rolling Stone.
Aux côtés de Jeremy Renner et Forest Whitaker, Amy Adams y incarne une linguiste de renom à qui on confie la délicate mission d’entrer en contact avec des extraterrestres dont les vaisseaux sont stationnés quelques mètres au-dessus de la Terre.
«Du design élégant des extraterrestres à l’agencement éloquent et déroutant du scénario, Arrival délaisse les tendances plus populaires du genre pour offrir un portrait réaliste de l’humanité confrontée à son destin, aboutissant à une fin à la fois déconcertante et émouvante», mentionne aussi le magazine américain.
Les relectures par Denis Villeneuve des classiques du genre que sont Dune et Blade Runner ont aussi été célébrées par le Rolling Stone. Au 53e rang, le Dune: première partie du Québécois surclasse largement la version de David Lynch, parue en 1984, qui n’a pu faire mieux que la 140e place.
C’est l’inverse pour Blade Runner. En 4e position, l’original est considéré comme un chef-d’œuvre de la science-fiction. La version de Villeneuve apparaît en 87e position.
Sans surprise, c’est 2001, L’odyssée de l’espace qui est considéré par le Rolling Stone comme le meilleur long métrage de science-fiction de tous les temps. Le chef-d’œuvre de Kubrick devance Stalker, du cinéaste soviétique Andreï Tarkovski et le classique de Steven Spielberg Rencontres du troisième type.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.