Poignardé à mort pour une chaîne en or: un délinquant qui n’a rien compris sera tout de même libéré d’office
Le Journal de Montréal
Un Montréalais qui purge une peine d’emprisonnement de 11 ans pour avoir poignardé un homme à mort en 2017 sera libéré sous conditions spéciales aux deux tiers de sa sentence, même s’il a depuis attaqué trois détenus en prison.
«Vous êtes dépeint comme étant peu collaborateur et vous minimisez encore grandement votre implication dans les présents délits ou les répercussions de vos gestes sur les autres. Vous vous positionnez souvent en victime. Vous êtes toujours impulsif et imprévisible», a détaillé la Commission des libérations conditionnelles du Canada dans sa décision rendue mardi dernier, au sujet d’Aimen Adnane.
Celle-ci a néanmoins accordé sa libération d’office avec conditions à l’homme de 30 ans qui a commis l’homicide involontaire de François Mendes Campeau, le 23 mai 2017.
Ce soir-là, l’homme de 23 ans s’était approché d’Adnane et son complice, Luc Armand Motty, au centre-ville de Montréal.
De l’argent avait été échangé contre un petit objet, lit-on dans le document.
Or, Adnane avait impulsivement arraché la chaîne en or que portait l’individu et une bagarre s’en était suivie.
Adnane l’avait alors poignardé au couteau, avant de fuir.
Les autorités n’avaient cependant mis que quelques minutes pour arrêter celui qui estime encore à ce jour s’être simplement «défendu».
Depuis son incarcération, Adnane présente un parcours «peu reluisant» et banalise toujours l’utilisation de la violence, selon la Commission.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.