Pendant que le CH s'enlise, une lueur d'espoir nommée James Hagens
TVA Nouvelles
Au-delà des insuccès des Canadiens qui riment avec chances accrues à la loterie du repêchage, il existe des affinités insoupçonnées entre Montréal et le prochain prodige du hockey, James Hagens, celui que l'on voit des mois à l'avance choisi au tout premier rang. Celui que l'on voit marcher sur les traces d'Auston Matthews et de Jack Hughes.
Certes, Hagens est un Américain qui a grandi loin du Centre Bell. Élevé à Long Island, il admirait plutôt les Islanders de New York et John Tavares. Que Hagens soit à la portée du CH n'était pas le plan initial. Le plan, on le connaissait bien: c'était d'être dans le «mix». Mais bien des choses ont changé, l'eau a coulé sous les ponts, si bien que le CH se retrouve dans les bas-fonds du classement général de la Ligue nationale de hockey au moment d'écrire ces lignes.
Dans le cercle rapproché de Hagens, au moins une personne moussera Montréal: l’espoir des Canadiens Michael Hage, choix de premier tour, 21e au total, à Las Vegas l’été dernier. Évidemment, ça ne changera rien au sort du surdoué, qui sera déterminé par des combinaisons dans un boulier.
«C’est un de mes bons amis, a raconté le principal intéressé en entrevue avec TVA Sports au mois de septembre. Mon frère a longtemps joué avec lui. C’est un boute-en-train. Toujours le clown. Il est tellement talentueux. Il dicte le jeu. Il veut toujours la rondelle. Les entraîneurs veulent des joueurs de cette trempe, ceux qui veulent changer l’allure du match.»
Dans les dernières semaines, Hagens a aussi fait connaissance avec l’homme qui incarne l’avenir des Canadiens entre les deux poteaux, Jacob Fowler, son coéquipier cette saison avec Boston College dans la NCAA.
Le propriétaire des Alouettes, Pierre Karl Péladeau, est logiquement déçu par la défaite, mais il tenait un discours rempli d’optimisme et de fierté, samedi soir, après la défaite crève-cœur de son équipe en finale de l’Est. Misant sur la continuation et saluant au passage une symbiose au sein de l’organisation, l’homme d’affaires voit l’avenir des Alouettes d’un bon œil.