Patrick Roy a pris le champ avec sa Ferrari Patrick Roy a pris le champ avec sa Ferrari
TVA Nouvelles
ELMONT | À Montréal, Martin St-Louis aime bien parler par paraboles, expliquer ses idées par des allégories. À Long Island, Patrick Roy, lui, préfère les comparaisons, les anecdotes.
Avant la rencontre d’hier, l’entraîneur-chef des Islanders, appelé une fois de plus à expliquer son choix de préférer Ilya Sorokin à Semyon Varlamov, son gardien des deux premières rencontres, a raconté une histoire que lui a rappelée son père dans les heures précédentes.
«À l’époque, François Allaire, notre entraîneur des gardiens avec le Canadien, avait dit de Brian Hayward qu’il était une Cadillac. Et que moi, j’étais une Ferrari. C’est la même chose pour nous, a mentionné Roy en matinée. Après y être allé avec notre Cadillac pour les deux premiers matchs, j’y vais avec notre Ferrari.»
Sauf que, contrairement aux années où Hayward et Roy ont remporté le trophée Jennings trois années de suite, la Ferrari a pris le champ.
Sorokin a cédé deux fois sur les six premiers lancers des Hurricanes. Une mise en bouche parfaite pour un revers de 3 à 2.
L’entraîneur controversé d’Ivan Demidov aurait eu avantage à lui accorder plus de temps de glace depuis le début de la saison. Au rythme actuel, s’il avait joué en moyenne autant que le meilleur pointeur de la KHL en 2024-2025, l’espoir du Canadien serait en voie de devenir le joueur ayant amassé le plus de points en une campagne... dans l’histoire du circuit, avec 92 en 68 matchs.