Patrick Huard recruté par Amazon Prime Vidéo
Le Journal de Montréal
Patrick Huard animera la version québécoise de LOL: Last One Laughing – rebaptisée LOL: Qui rira le dernier? – attendue sur Amazon Prime Video plus tard cette année.
Le concept de LOL : Last One Laughing est simple. Dix humoristes bien connus se retrouvent ensemble dans un même studio avec le défi de ne pas rire des pitreries et blagues de leurs pairs. Une première offense vaut au candidat fautif un avertissement, donné sous forme d’un carton jaune. La seconde entraîne une élimination. Le dernier comique restant remporte une somme en argent, destinée à un organisme ou une œuvre de charité de son choix.
Cette fois-ci, ce sont des comiques francophones qui entreront dans la compétition. Leur identité reste à être dévoilée, mais on sait déjà que leurs aventures seront relayées dans 240 pays et territoires à travers la planète via Amazon Prime Video.
« Tellement excité »
Patrick Huard s’est dit « tellement excité » par ce nouveau projet dans un communiqué émis mardi par le service de vidéo sur demande.
« Vous savez que des comiques ça carbure à faire rire, mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’ils sont souvent de vrais fans des autres et que pour eux, ne pas rire, c’est de la torture. Je suis d’ailleurs très heureux d’animer parce que moi, je n’aurais aucune chance de tenir 10 minutes! Surtout avec la gang de comiques qui a accepté de relever le défi. Ça va être une folie furieuse! » peut-on lire.
Phénomène mondial
Cette version 100% québécoise – et produite par Attraction (En direct de l’univers) – arrivera quelques mois à peine après l’édition canadienne, animée par Jay Baruchel, lancée le mois dernier. Le concept d’origine nippone a, entre autres, également été adaptée en France, au Brésil, en Allemagne et en Australie.
« Le Québec a la réputation d’être un leader en matière d’humour, accueillant notamment le plus grand festival international d’humour, où des humoristes se produisent dans des salles toujours pleines », a déclaré James Farell, directeur des productions Originals locales pour Amazon Studios, également par voie de communiqué.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.