Ottawa confirme qu’il aidera Québec dans sa lutte contre Omicron
Le Journal de Montréal
Le gouvernement fédéral a répondu par l’affirmative à la demande d’assistance de Québec formulée la semaine dernière, alors que les cas de COVID-19 liés au variant Omicron amorçaient leur décollage vers les sommets des derniers jours.
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«Aujourd’hui, j’ai écrit une lettre à ma collègue Geneviève Guilbeault pour l’informer que nous avons approuvé cette demande d’aide fédérale. Nos officiels discutent avec leurs homologues provinciaux pour clarifier les besoins spécifiques, et nous partagerons plus de détails bientôt», a déclaré mardi le ministre de la Protection civile, Bill Blair.
La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbeault, avait envoyé une lettre à Ottawa il y a exactement une semaine, faisant état d’une «situation épidémiologique devenue critique».
Mme Guilbeault demandait du soutien des Forces armées canadiennes (FAC) et d’autres organisations, comme la Croix-Rouge, afin d’aider à l’effort de vaccination de masse, celle-ci étant perçue comme une des clés permettant d’aplatir la courbe des hospitalisations.
Les ressources du gouvernement fédéral pour la vaccination sont toutefois limitées, puisque seulement le personnel médical des FAC est en mesure de procéder à des injections.
Les militaires pourraient toutefois s’avérer utiles sur d’autres plans, puisque le réseau de la santé en entier se trouve dans un état critique, avec des milliers d’infirmières qui ne peuvent travailler à l’heure actuelle.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a dévoilé en point de presse mardi un nouvel agenda pour accélérer l’administration des doses de rappel. M. Dubé souhaite vacciner entre 2 et 3 millions de Québécois par mois d’ici le mois de mars.