
Mitsubishi RVR 2025 : rustique, viable, raisonnable
Le Journal de Montréal
Lancé en 2010 comme modèle 2011, le RVR avait alors connu un succès instantané, découlant de sa bouille sympathique et de son format pratique. On lui reprochait déjà un léger manque de raffinement, mais face à un Jeep Compass ou à un Suzuki SX4, on lui trouvait bien des avantages. Hélas, l’industrie allait accueillir au cours des années qui suivirent de nombreux concurrents.
Notamment, le Chevrolet Trax, le Honda HR-V, le Mazda CX-3 et le Subaru XV Crosstrek. Introduit en 2013, ce dernier domine aujourd’hui les ventes du marché de ceux que l’on qualifie de VUS sous-compacts. Il faut dire que le Crosstrek en est à sa troisième génération, après avoir été offert en déclinaison hybride et hybride rechargeable, puis en version Wilderness conçue pour l’aventure extrême.
Pendant tout ce temps, Mitsubishi n’a pratiquement rien changé à son RVR si ce n’est quelques artifices esthétiques, histoire de rester à la page. Et puis, l’ajout d’un système multimédia contemporain et de quelques éléments de sécurité. Mais là s’arrêtent son évolution face à la concurrence. Alors, sachant qu’il existe aujourd’hui une dizaine de joueurs dans le segment, tous plus modernes et invitants que le RVR, comment fait Mitsubishi pour toujours tirer son épingle du jeu?
Une partie de la réponse se trouve dans la paix d’esprit que procure le RVR à sa clientèle. Un véhicule peu coûteux à l’achat comme à l’entretien, dont le coût de possession est faible (ce qui inclut la prime d’assurance), et dont la fiabilité peut être qualifiée de légendaire. Et puisque le RVR s’accompagne de la meilleure garantie de l’industrie, la clientèle s’en voit rassurée.
Par contre, cette dernière ne doit pas avoir de grandes attentes en matière de raffinement ou d’innovations technologiques. Le seul fait de monter à bord nous ramène à l’époque où le BlackBerry était l’objet de l’heure et où l’accès et le démarrage sans clé étaient considérés comme des caractéristiques de grand luxe dans le monde automobile. Des éléments qui, d’ailleurs, brillent toujours par leur absence sur certaines versions du RVR.
L’habitacle est donc très conservateur, caractérisé par une surabondance de plastiques noirs, une instrumentation analogique et un écran central dont la qualité graphique est déplorable. Cela dit, les sièges étonnent toujours par leur confort. La position de conduite y est d’ailleurs irréprochable, tout comme la visibilité, alors que l’espace aux places arrière et dans le coffre peut amplement convenir aux jeunes familles.
Le RVR fait appel à une motorisation connue et éprouvée depuis fort longtemps. Celle-là même qui était initialement boulonnée sous le capot des Mitsubishi Lancer et Hyundai Elantra en 2007, et aussi sous ceux des Dodge Caliber, Jeep Compass et Patriot. On le baptisait le « World Engine », puisqu’on l’exploitait chez différents constructeurs et à travers la planète tout entière. Aujourd’hui, seul le RVR y fait appel (si l’on fait fi de l’Outlander PHEV). Une mécanique solide, mais qui manque de raffinement, conséquence d’une consommation plus élevée que la moyenne.

La Genesis G90 a beau être l’un des véhicules les moins vendus sur le marché canadien, mais elle revêt toujours de l’importance pour la marque de luxe coréenne à l’échelle mondiale. Celle-ci nous en donne la preuve au Salon de l’auto de Séoul cette semaine en dévoilant des concepts de coupé et de cabriolet dérivés de la grande berline sous le thème « Découvrir une nouvelle ère de Genesis ».

L’heure de la refonte de milieu de cycle a sonné pour l’e-tron GT chez Audi. Et dans le contexte où les voitures haute performance électriques se mènent la guerre des chevaux et des équipements, le constructeur aux quatre anneaux semble profiter de l’occasion pour mettre le paquet avec des motorisations plus puissantes, des batteries améliorées et des composantes de châssis plus affutées.

Lancé en 2010 comme modèle 2011, le RVR avait alors connu un succès instantané, découlant de sa bouille sympathique et de son format pratique. On lui reprochait déjà un léger manque de raffinement, mais face à un Jeep Compass ou à un Suzuki SX4, on lui trouvait bien des avantages. Hélas, l’industrie allait accueillir au cours des années qui suivirent de nombreux concurrents.

Même s’ils ne sont pas toujours accompagnés de changements révolutionnaires, les dévoilements de mi-cycle de chaque membre de la famille Porsche 911 nous sont toujours soigneusement présentés au compte-gouttes, tel un aguichant effeuillage pour cette sportive qui désire coûte que coûte conserver son aura bien méritée.

Connexions filaires HDMI, Ethernet, optique et sans fil Wi-Fi et Bluetooth, ports USB, périphériques avec consoles de jeux vidéo, haut-parleurs externes, navigation Internet, assistants intelligents, assistants vocaux, centres intelligents (Smart Hubs); bref, la liste de fonctions qu’un téléviseur peut prendre en charge est longue et, comme de véritables ordinateurs, son système peut ralentir. Alors, voici comment lui redonner son rendement d’origine.