
Le ballet des oies des neiges à Baie-du-Febvre entre la route 132 et le lac Saint-Pierre, à l’est de Sorel-Tracy
Le Journal de Montréal
Elles sont arrivées. Depuis le 20 mars, elles ont commencé à être nombreuses dans les champs inondés de Baie-du-Febvre entre la route 132 et le lac Saint-Pierre, à l’est de Sorel-Tracy.
Jusqu’à la mi-avril, nous devrions être dans le pic de la migration. Comme chaque année ou presque, un demi-million d’oies des neiges en provenance de la côte atlantique pourraient faire une halte, avant de repartir vers l’Arctique pour nicher.
L’an dernier, elles sont restées moins longtemps que d’habitude. Peut-être sont-elles parties parce qu’il n’y avait plus d’eau dans les champs, ce qui les protège moins des prédateurs comme le renard ou le coyote.
Lors de leur halte, les oies mangent des graines laissées au sol après la récolte de l’automne précédent. Cela leur permet de se faire des graisses, carburant nécessaire pour leur long périple vers le nord.
Lors de leur première fois, plusieurs visiteurs s’attendent à voir tout de suite des envolées de milliers d’oies. Ça peut arriver. Pour avoir droit à un tel spectacle, il faut habituellement un peu de chance et de patience.
Et pour avoir de la patience, mieux vaut bien s’habiller. Avec le vent, ce n’est pas chaud.
Il faut savoir qu’il y a plusieurs mouvements d’oies durant la journée entre les champs le long de la route 132 et d’autres à l’intérieur des terres ou plus près du lac Saint-Pierre.

Mohamed Abdullah Warsame, le sans-abri arrêté à Montréal et soupçonné d’avoir voulu commettre une tuerie de masse, a fréquenté le leader d’Al-Qaïda Oussama ben Laden au début des années 2000. Les documents judiciaires américains consultés par notre Bureau d’enquête permettent de comprendre les liens étroits qu’il entretenait avec cette organisation terroriste.