Le Canada, un pays aux riches racines ukrainiennes
Le Journal de Montréal
Descendants de paysans, d’intellectuels, de réfugiés ou de vaillants ouvriers, 1,4 million de Canadiens ont des racines ukrainiennes. Alors que notre pays s’apprête à accueillir des Ukrainiens qui fuient la guerre, Le Journal revient sur l’histoire de leurs ancêtres.
Même si aujourd’hui la deuxième plus grande diaspora ukrainienne après la Russie vit au Canada, les premiers immigrants ukrainiens n’y sont arrivés qu’en 1891.
En l’espace d’une vingtaine d’années, entre 170 000 et 200 000 d’entre eux font le voyage, attirés par une alléchante promesse du gouvernement fédéral qui veut coloniser l’Ouest.
« On leur donnait 160 acres s’ils payaient 10 $ de frais d’inscription, défrichaient la terre et la cultivaient pendant trois ans. C’était un cadeau énorme pour ces gens », raconte Stella Hryniuk, spécialiste de l’histoire canado-ukrainienne.
Le trajet était éreintant : ils partaient d’un port européen pour une traversée de l’Atlantique de trois à quatre semaines, transitaient par Montréal, puis s’embarquaient le plus souvent dans un train à destination des Prairies, dans un pays inconnu.
D’un champ à l’autre
Ces immigrants pour la majorité agriculteurs quittaient les terres fertiles de l’Europe de l’Est pour le grenier à blé du Canada que sont l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan.
« J’aime les voir comme les défricheurs de l’Ouest », précise la professeure Hryniuk.
D’autres travaillent dans les mines ou à construire les chemins de fer.
La dizaine de coups de feu qui ont ciblé une maison de Dollard-des-Ormeaux dans la nuit de lundi sont la goutte de trop pour le voisinage, excédé par les événements sur leur rue autrefois tranquille.
Un quadragénaire aurait subi de graves blessures, s’étant empalé après avoir lancé un sapin de Noël du haut de son balcon, dimanche, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal à Montréal.
Une maison patrimoniale de Québec appartenant au promoteur déchu Stéphan Huot et qui avait été au centre d’un bras de fer avec la Ville a récemment été mise en vente.
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SAINT-THURIBE – C’est la consternation dans la petite municipalité de Saint-Thuribe, dans la MRC de Portneuf, à la suite du meurtre d’un homme de 63 ans qui ne se mêlait pas à ses voisins et leur faisait peut-être un peu peur aussi.
Quatre jeunes de 18 ans de Terrebonne blessés dans une collision provoquée par une femme arrêtée pour conduite avec les facultés affaiblies souhaitent transformer cette expérience traumatisante en message de prévention contre l’alcool au volant.
Un comédien qui avait agressé sexuellement deux femmes dans leur sommeil a écopé de trois ans et demi de prison, même si le juge estimait que cette sentence «excessivement clémente» était «sur le seuil de la déraisonnabilité».
Un motoneigiste aguerri de la Mauricie est le troisième à périr dans un accident pendant le temps des Fêtes, lors duquel les conditions météorologiques ont rendu la pratique de ce sport plus dangereuse.
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Les résolutions du Nouvel An sont toujours populaires, mais il faut savoir être réaliste dans ses objectifs si on veut vraiment les tenir, disent les experts.
Les tarifs de péage de l'autoroute 30, en Montérégie, augmenteront à partir du 1er février prochain.
Après un Noël blanc, c’est plutôt une veille du jour de l’An aux allures de mois de mars qui attend les Québécois, avec un temps chaud dans plusieurs secteurs de la province.
Un homme pourrait faire face à des accusations criminelles en lien avec la mystérieuse découverte du corps inanimé d’un homme de 23 ans, la semaine dernière, à Salaberry-de-Valleyfield, devant un poste de police de la Sûreté du Québec (SQ).