La séance d'hypnose tourne mal pour le Canadien
Le Journal de Montréal
On ne pourra pas reprocher aux joueurs du Canadien d’abandonner. À trois reprises, samedi soir, ils sont revenus de l’arrière. En fait, ils ont même passé proches d’y arriver une quatrième fois.
Juraj Slafkovsky a frappé à la porte trois fois plutôt qu’une avec quelques secondes à faire à la troisième période. À la dernière occasion, avec un filet béant devant lui, le Slovaque a vu John Carlson s’interposer in extremis.
Le gaillard de 19 ans s’en voulait tellement qu’au son de la sirène, il a passé sa frustration sur la rampe. Il fulminait encore une fois de retour au vestiaire.
«Je ne suis pas surpris qu’il soit fâché. C’est un joueur affamé qui veut faire la différence», a indiqué Martin St-Louis.
Autant on peut vanter la résilience du Tricolore, autant il n’a que lui à blâmer pour avoir passé la soirée à jouer du hockey de rattrapage.
La défense de l’enclave, qui fait cruellement défaut par les temps qui courent, a une fois de plus coulé le Tricolore. Tant Anthony Mantha, que Sonny Milano et Aliaksei Protas ont fait fi d’une couverture serrée pour déjouer Jake Allen.
Trois buts sur quatre. Dire que pas plus tard que la semaine dernière, St-Louis avait stipulé que ses joueurs devaient être plus alertes à cet endroit.
«Quand la rondelle est en haut et que tu n’es pas loin du filet, il faut que tu t’occupes d’un adversaire. Il ne faut pas être hypnotisé par la rondelle», a martelé St-Louis.
Il faut croire que des séances vidéos seront de mises.