L’échec de Will Smith
Le Journal de Montréal
Au cœur d’une controverse après avoir giflé l’humoriste Chris Rock au cours de la soirée des Oscars, l’acteur Will Smith raconte son enfance difficile et l’échec de son projet de remise en forme dans Best Shape of My Life, une série en six épisodes diffusée sur YouTube depuis 2021.
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C’est un documentaire étonnant qui lève le voile sur l’enfance de la célébrité hollywoodienne et sa relation avec un père violent et alcoolique.
Alors que Will Smith avait pris du poids pour interpréter son rôle dans King Richard – le film qui lui a récemment valu l’Oscar du meilleur acteur –, il se met au défi de perdre 20 livres en 20 semaines. C’est une entreprise qui exige de lui un engagement complet et une discipline de fer.
Tout en relevant ce défi, il décide de terminer la rédaction d’une biographie qui le fera replonger dans certains de ses plus sombres souvenirs.
Divertir pour survivre
« Ce que vous voyez de Will Smith est largement une construction, explique l’acteur entre deux séances d’entraînement intense. Un personnage soigneusement construit à la main, créé pour me protéger, me cacher du monde, pour cacher le lâche que je suis. J’ai appris à divertir pour survivre. »
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.