Julie Daraîche s’est éteinte
Le Journal de Montréal
La sœur de Paul Daraîche, Julie, s’est éteinte mardi à l’âge de 83 ans après des décennies de vie en musique.
C’est sa fille Dani Daraîche qui en a d’abord fait l’annonce sur les réseaux sociaux, mardi en fin d’après-midi.
«Cest avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de ma ptit maman d'amour Ma reine ....Je t'aime», a-t-elle sobrement écrit, suscitant une avalanche d’hommages et de réactions attristées.
Par communiqué, la famille Daraîche a précisé que la cause du décès est naturelle et qu’une enquête du coroner devrait permettre d’avoir plus de détails éventuellement.
La chanteuse country venait tout juste de célébrer son 84e anniversaire avec deux jours d’avance, dimanche, dans un bar de Pointe-aux-Trembles, ont souligné de nombreux internautes sur sa page Facebook en partageant des photos des célébrations.
Sa fille Dani a même relayée une vidéo montrant sa mère pousser la note sur scène à l’occasion de son anniversaire.
Née le 27 avril 1938 à Saint-François-de-Pabos, un village aujourd’hui fusionné à Chandler, en Gaspésie, Julie Daraîche a rapidement développé une fascination pour la musique country.
Cet amour pour ce style musical a amené Julie Daraîche à marquer la musique québécoise pendant plus de cinq décennies. D’ailleurs, la chanteuse avait fait paraître l’album Julie Daraîche – 50 ans d’amour, reprenant ses plus grands succès en carrière, en 2021.
La discographie de l’artiste compte une vingtaine d’albums, dont plusieurs où elle s’exprime aux côtés de son frère Paul Daraîche et d’autres membres de la famille.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.