India Desjardins réalise ses rêves
Le Journal de Montréal
Sur le plateau de tournage de la comédie romantique 23 décembre, l’auteure India Desjardins réalise un rêve en observant son vieux projet de film de Noël prendre enfin vie dans les décors de carte postale du quartier Petit Champlain et du Château Frontenac, à Québec.
C’est Noël en mars, ces jours-ci, dans le célèbre hôtel du Vieux-Québec.
Pour les besoins du tournage de plusieurs scènes de ce film, qui met en vedette Virginie Fortin, François Arnaud, Bianca Gervais, Stéphane Rousseau, Guylaine Tremblay et plusieurs autres acteurs québécois de renom, de nombreux sapins de Noël, des décorations et des paquets-cadeaux ont été dispersés dans le hall d’entrée et la salle de bal du Château Frontenac.
« Quand tu commences un scénario, raconte India Desjardins, t’as des rêves. Un de ceux que Myriam, Guillaume (Lespérance, le producteur) et moi avions, c’était le Château Frontenac. C’est un emblème de Québec. Ça ajoute de la magie. »
Le Petit Champlain faisait aussi partie des rêves de la scénariste. « Hey, on a ça chez nous. Il faut que ça fasse partie d’un film de Noël », insiste la native de la capitale, qui souhaitait un récit qui reflète comment nous vivons le temps des Fêtes chez nous.
« Ce n’est pas dans nos traditions de s’embrasser sous le gui, comme dans les films de Noël des États-Unis. Nos Noëls, ce sont des tempêtes de neige, il faut qu’on aille visiter nos familles divorcées aux quatre coins du Québec. »
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Décrit comme un film choral qu’on peut comparer au classique du temps des Fêtes Love Actually, 23 décembre suit les faits et gestes de plusieurs personnages qui ne vivront pas le temps des Fêtes qu’ils avaient espéré.
Mis en scène par Miryam Bouchard (Mon cirque à moi), 23 décembre est l’un des rares projets de film de Noël, avec Nez rouge en 2003, qui aura vu le jour au Québec.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.