Francos de Montréal: larmes et sourires pour Karim Ouellet
Le Journal de Montréal
Les Francos ont fait les choses en beau et en grand pour l’ultime hommage à Karim Ouellet, ce dimanche soir sur la place des Festivals. Le musicien, parti beaucoup trop tôt en janvier dernier à seulement 37 ans, a été célébré en larmes et en sourires par plusieurs de ses amis en compagnie de milliers de spectateurs. «Maman, regarde comment les gens aimaient Karim», a lancé sa sœur Sarahmée.
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Karim Ouellet aura réussi à rassembler les gens tant dans la vie que dans la mort. Pour ce concert en sa mémoire, ce sont de nombreux artistes qui ont tenu à le saluer, dont Claude Bégin, Ariane Moffatt, Hubert Lenoir, Alaclair Ensemble et Valaire.
On s’est aperçu dès les premières secondes du spectacle que l’on vivrait une soirée bien spéciale. Les notes de Les brumes ont d’abord retenti dans les haut-parleurs. On y entendait la voix de Karim.
Sur scène, un projecteur éclairait uniquement la guitare de Karim et le masque de renard qu’il portait à ses concerts. Le moment, sobre et puissant, nous a procuré nos premiers frissons.
«Il s’appelle Karim Ouellet. On est ses amis. Les Francos, à trois, je veux entendre tous vos prénoms, 1-2-3!» a lancé le maître de cérémonie du spectacle, Luis Clavis, dans un clin d’œil très sympathique à ce que faisait Karim à chaque début de concert.
«On est ici pour Karim, notre frère, notre ami, pour lui faire honneur, pour ne jamais l’oublier. On est ici pour pleurer et chanter. Merci d’être là. Bienvenue à sa veillée», a poursuivi celui qui était présent avec ses comparses de Valaire.
L’amour d’Alaclair
La metteuse en scène du concert, Ines Talbi, avait bien pris soin de mélanger les moments festifs avec ceux plus touchants. En début de soirée, on a ainsi eu droit à la dynamique Rien ne sert de courir, puis à la poignante Marie-Jo.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
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Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.